Ibrahim Boubacar Keïta a été hospitalisé mardi 1er septembre. Ses proches affirmaient qu’il s’agissait d’un contrôle médical de routine. Mais dans la soirée de mercredi, on a appris qu’IBK avait fait un accident ischémique transitoire, une forme d’AVC. Il a finalement regagné son domicile jeudi soir.
Un malaise qui n’était pas dangereux, qui n’était pas grave, selon des sources hospitalières. Admis mardi, l’ancien chef de l’État a passé deux nuits dans la clinique privée Pasteur de Bamako. Jeudi, son entourage s’est voulu rassurant : « Il se porte bien, il a fait toutes les analyses, tous les examens ». Son médecin personnel, qui le suit depuis plusieurs années, n’est pas loin de lui.
Une autre source explique que si l’ex-président a finalement passé une deuxième nuit à la clinique, « c’est plus pour sa tranquillité que pour autre chose ». Une délégation de la junte conduite par son chef, le colonel Assimi Goïta, lui a par ailleurs rendu visite ce jeudi dans la clinique. Les échanges étaient courtois, et la junte a souhaité un prompt rétablissement à IBK.
L’ex-président a finalement quitté la clinique jeudi soir pour regagner son domicile, selon une source médicale de l’établissement. « Il va bien et les contrôles sont bons ». Son évacuation de chez lui vers l’extérieur du pays se précise. Il est question de l’évacuer dans les prochains jours à Abu Dhabi.
De source proche du dossier, ce sont les autorités de ce pays qui devraient en principe envoyer à Bamako un avion médicalisé pour transporter l’ancien président IBK. Les discussions sont en cours sur les noms des personnes, de proches, devant l’accompagner.
Besoin de soins plus poussés
Ibrahim Boubacar Keïta a quand même raté le mois dernier un contrôle médical à l’extérieur, et il avait déjà été soigné en juin dernier à Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis.
De plus, il vient de vivre des moments difficiles : le coup d’État, son arrestation et sa détention. L’ancien président a 75 ans et devra, à un moment ou à un autre, voyager pour des soins plus poussés. Certains de ses proches, au Mali, espèrent qu’il pourra partir le moment venu sans difficultés.
Source: RFI
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