C’est une question qui cristallise les attentions dans le landernau politique guinéen. L’organisation des prochaines élections par le Ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation. Les langues se délient au sein de la classe politique pour dénoncer cette décision qu’ils estiment unilatérale des nouvelles autorités de la transition.
Interrogé sur cette question par nos confrères de FIM FM dans l’émission Mirador de ce mardi 18 janvier 2022, le Président du parti de l’Espoir pour le développement national( PEDN) a donné sa lecture. Pour Lansana Kouyaté, la mise en place de la CENI est née d’une crise de confiance entre les acteurs( gouvernement et partis politiques d’alors) autour du processus électoral. Il estime que dans les pays « vertueux », on n’a pas forcément besoin d’une CENI.
Concernant la volonté des nouvelles autorités à supprimer la CENI au profit du MATD, il conditionne cela par l’association des parties prenantes, notamment les formations politiques à toutes les étapes du processus: »…à condition qu’on soit dans le processus et que tout soit clair, transparent. Et que les partis soient là pour observer. Aussi, que les radios annoncent les résultats bureau de vote par bureau de vote » martèle l’ancien Premier Ministre.
Parlant de l’établissement d’un fichier électoral fiable, le Président du PEDN, propose une méthode plus moderne: » …le mieux serait de trouver des opérateurs qui font l’adressing. C’est-à-dire, faire des adresses. C’est un travail technique performant qui règle à même temps, les questions de recensement général de la population voire même la question de la bancarisation.. »a-t-il soutenu.
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