Dr. Ibrahima Khalil Kaba, la méthode d’un ministre contre les antipodes par Béla Kamano

Point besoin de rappeler que les actes sont parlants, les faits sont patents et le bilan est épatant. Même si l’artisan de ce bilan est taiseux par nature, cependant, les ondes positives propagées par ce bilan trahissent cette nature, forcent l’admiration et obligent tout Guinéen patriote à en faire écho.

Dans ce contexte qu’impose le gouverner autrement, le jeune ministre s’ajuste convenablement, au point d’exploser le compteur des actions s’inscrivant dans ce virage optionnel du chef de l’Etat, le Prof. Alpha Condé. C’est pourquoi, unanimement les uns vous disent qu’il fait mieux que, les autres vous disent qu’il fait bien, les autres vous diront aussi qu’il fera meilleur. Décidément, tout porte à croire que la diplomatie guinéenne a eu son remède grâce à diagnostic avéré, fait par un médecin qualifié, en la personne du ministre Dr. Ibrahima Khalil Kaba. Des textes structurants du département en passant par les missions diplomatiques, jusqu’au personnel, chaque entité a bénéficié gratuitement du principe actif du remède administré.
En plus de la longue liste de ses actions, le ministre « Lilou » pour les intimes, vient d’ouvrir un nouveau chantier, c’est celui de la qualification du personnel de son département. Cet autre aurait pu passer sous silence peut être, auprès de ceux qui ne mesurent pas l’impact inestimable des ressources humaines qualifiées sur le développement d’un pays. Par contre, auprès de ceux qui savent que l’homme est l’artisan de tout progrès, c’est la consécration. L’empire du soleil levant en est une illustration parfaite.
En effet, convaincu que pour atteindre son objectif, celui de doter la Guinée d’une diplomatie émergente, il faut démolir ses faiblesses immergées, parmi elles, la plus importante est l’ignorance mère nourricière de l’incompétence et de l’inefficacité. Surtout, dans un environnement international où le savoir-faire fait savoir qu’il faut maitriser le savoir pour avoir sa place au sein des nations émergentes, donc, la transformation qualitative des hommes doit rester une priorité absolue. L’Artiste et animateur Jean Nohain disait : « la réussite, c’est un peu de savoir, un peu de savoir-faire et beaucoup de savoir –faire. » Par conséquent, on peut trancher sans risque de se tromper que, Dr. Kaba a raison de tourner son canon de reformes chargé à bloc, contre l’ignorance en accordant à plusieurs travailleurs des formations ciblées et qualifiantes.
En bon cartésien, il a d’abord redynamisé le centre de formation du département, frappé jadis par la trypanosomiase (maladie du sommeil), le CEFEFOD (centre de formation et du perfectionnement diplomatique), en lui conférant un caractère technique et scientifique par décret et, en lui dotant d’un siège méritoire. Le prodigue jeune ministre habité par l’idée de perfection de l’écriture administrative, a ensuite envoyé plusieurs secrétaires en formation au centre d’étude de la langue française de l’Université Gamal A. Nasser de Conakry. Toujours soucieux de voir son personnel être aligné sur les normes internationales, il a également envoyé un autre groupe de travailleurs apprendre la langue anglaise, et un troisième apprendre la langue chinoise, à la même Université. Et selon des sources dignes de foi, le thérapeute tout désigné de la diplomatie guinéenne n’est pas prêt à s’arrêter en si bon chemin. Dans ces perspectives proches, il projette à l’issue des accords, envoyer certains travailleurs dans les instituts d’études diplomatiques de Moscou et de Paris.
En tous les cas, à ce stade déjà, si un décret est une marque énorme de confiance qu’il faille méritée, Dr. Ibrahima Khalil Kaba l’aura plus que méritée. Car, un ministre qui priorise la formation de ses collaborateurs, lutte contre les pratiques aux antipodes de la performance administrative.

Béla Kamano

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