Le temps combiné aux circonstances célestes avaient certainement donné leur aval, pour que le mérite construit par un destin insondable soit récompensé. Car, l’évocation simple de son pseudonyme, Lilou, dans n’importe quel milieu Guinéen, provoque involontairement un débordement de compliments intarissables.
Après l’impatience très perceptible des guinéens de connaitre les membres du premier gouvernement du premier mandat de la quatrième république, le premier décret est finalement tombé dans la nuit de ce mardi, 19 janvier 2021. Parmi les heureux nommés, un certain Docteur Ibrahima Kalil KABA, Lilou pour les intimes. Précédemment ministre Directeur de cabinet à la présidence de la république, nommé au poste de ministre des affaires étrangères et des Guinéens de l’étranger. Il n’en fallait pas, pour que ses nombreux compatriotes qui ont joui de ses services variés, saturent la toile par ses images et messages de félicitations postés. Les réseaux des opérateurs de téléphonies surchargés par des appels, chacun se faisant le devoir de partager la nouvelle de sa nomination, la bonne nouvelle à l’intérieur ou l’extérieur du pays. Ce qui aurait pu être occulté, s’est vite mué en un événement plein comme un œuf, qui débriderait l’attention générale.
Certes, Dr. KABA est le nouveau ministre des affaires étrangères et des Guinéens de l’étranger, il prend la tête d’un nouveau département, mais ne brave pas une nouvelle mission. Car, depuis une bonne période, Docteur Ibrahima Kalil KABA est l’émissaire du chef de l’Etat, Alpha Condé dans maints endroits du monde. Notamment, en Chine, en Amérique, en Europe, en Russie et dans certains pays Africains. Il n’est donc pas étonnant que, toutes les chancelleries saluent et félicitent sa nomination. C’est un mérite doublé d’une reconnaissance des nombreuses missions accomplies dans le cadre du raffermissement des relations de coopérations entre la Guinée et les leurs. La politique extérieure de la Guinée n’est plus un secret pour Dr. KABA. Pas même les arcanes des relations internationales, dont il est devenu l’un des acteurs par la force du destin et grâce sa maitrise des dossiers diplomatiques. Féru des nouvelles technologies, c’est un haut cadre qui a rompu avec la lenteur et la lourdeur administrative en les utilisant de manière efficiente.
Mais pourquoi toute cette ambiance euphorique suscitée par sa nomination ?
Tant l’homme cultive l’humilité, la vraie, qu’il aurait appelé mille fois que rien ne soit dit ni écrit sur ses qualités. Dr. Ibrahima Kalil KABA est du réservoir des cadres Guinéens de la diaspora, mais lui, à aucun moment ne s’est dépaysé, malgré des nombreuses années d’études et de vie active passées au pays de l’oncle SAM. A fortiori, accepté d’être grisé par les privilèges et honneurs liés aux hautes fonctions qu’il a assumées depuis son retour diligemment sollicité au bercail. C’est pourquoi, les observateurs alertés avisent haut et fort que son choix est guidé par un esprit divin. Car socialement parlant, Lilou a le contact facile inné. Très accueillant, toujours à l’écoute des autres, facilitateur averti et discret. N’est-ce pas des qualités qui définissent un bon diplomate.
En dépit de ses énormes charges et de son statut, Lilou ne se fait nullement représenter à un décès, à un baptême, à un mariage ou un anniversaire lorsqu’il y est invité. Il vient toujours en personne à l’heure, pas simplement pour faire acte de présence, mais pour se confondre à tout le monde. Ceux qui l’ont connu il y a longtemps, débitent cela sur son éducation familiale. Modeste, jovial, serviable et disponible, autant de qualités qui lui ont valu le sobriquet le grand frère des petits.
Lilou est ce haut commis de l’Etat à qui on n’a pas appris que prioriser le social par rapport à l’administratif, dans un pays où la demande sociale est démesuré et récursive, en plus d’être une leçon de vie doit être un principe pour un cadre. Il rend service de manière désintéressée, instantanée et promeut des jeunes cadres sans aucune considération. En un mot comme en mille mots, Dr. KABA bénéficie du retour de l’ascenseur.
Bella KAMANO, Journaliste.
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