Dans un communiqué lu mardi soir sur les ondes des médias d’État, le chef de l’État a allégé les mesures restrictives prises en cette période de crise sanitaire COVID-19.
Ce communiqué souligne qu’après revue de la situation épidémiologique de la covid-19 dont les résultats ont été jugés encourageant, comme la baisse du taux national de positivité, réduction du taux d’occupation des lits dans les centres de traitement épidémiologiques, faible taux de létalité et sous réserve de l’évolution de la covid-19, les mesures de barrières sanitaires suivantes ont été allégées comme suit :
1. Pour les moyens de transports : véhicules, bus, minibus, motos, taxis et pirogues et bateaux : port obligatoire des masques par tous les passagers, conducteurs et apprentis chauffeurs, rétablissement du nombre de passagers autorisés et des tarifs de transports par personne en vigueur, avant le 26 mars 2020.
2. Pour la réouverture des bars, restaurants, motels : port obligatoire des masques par le personnel de service, respect des mesures de distanciation physique
3. Pour la reprise des activités socio-culturelles : port obligatoire des masques par tous les spectateurs et les organisateurs, lavage systématique des mains, respect de la distanciation physique par les spectateurs et les organisateurs
4. Pour la reprise des activités sportives : port obligatoire des masques par tous les spectateurs et des organisateurs, respect de la distanciation physique par les spectateurs et les organisateurs, organisation des dépistages avant chaque compétition.
5. Le couvre-feu reste en vigueur de 00 heure à 4 heures dans le Grand Conakry.
Cette mesure d’allègement intervient au lendemain d’une manifestation des étudiants des universités de Gamal Abdel Nasser de Conakry et celle de Général Lansana Conté de Sonfonia. Ces derniers ont exigé du gouvernement, le retour sans conditions à l’ancien tarif du transport.
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