Le Niger accueille la 12ème édition du tournoi de lutte africaine de la CEDEAO (TOLAC) 

Soixante-dix lutteurs de quatorze Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont attendus du 17 au 19 mars 2023 à Niamey, au Niger, pour prendre part aux compétitions de la  12ème édition du tournoi de lutte africaine de la CEDEAO. Connu sous le nom de TOLAC, ce tournoi est organisé par le Centre de Développement de la Jeunesse et des Sports (CDJS) de la CEDEAO, en collaboration avec le Ministère de la Jeunesse et du Sport de la République du Niger et la Fédération Nigérienne de Lutte (FENILUTTE).  

Adopté comme sport communautaire en novembre 1986 par le Conseil des ministres de la CEDEAO, la première édition du tournoi de lutte africaine s’était tenue à Niamey, au Niger, en 2001 avec la participation de trois pays (Niger, Nigeria et Burkina Faso).

 

Comme à l’accoutumée, le Tournoi débutera par une cérémonie d’ouverture officielle en présence de S.E Adamou Sékou DORO, Ministre de la Jeunesse et des Sports du Niger, et des officiels de la CEDEAO, dont SE N’Dri Guillaume GNAMIEN, Représentant Résident de la CEDEAO au Niger, et Francis Chuks Njoaguani, Directeur du Centre de Développement de la Jeunesse et des Sports de la CEDEAO (CDJS), basé à Ouagadougou (Burkina Faso).

 

Auparavant, les officiels techniques et les arbitres participeront à une formation de recyclage de trois jours et des réunions spéciales seront organisées à l’intention des responsables techniques et des fédérations afin de les familiariser avec les règles et les règlements, ainsi que les nouvelles tendances liées aux modalités de déroulement du tournoi.

 

Pour cette 12ème édition, quatorze (14) pays sur les quinze Etats (15) membres de la CEDEAO répondront à l’appel de Niamey 2023. D’autres partenaires venus de structures internationales de lutte prendront également part à la manifestation en tant qu’observateurs.

 

Notons que le TOLAC a pour ambition de (i) Promouvoir l’intégration et le développement régionaux par le sport ; (ii) Promouvoir les valeurs africaines et le développement de sports régionaux authentiques par le développement et la promotion des sports et de la culture traditionnels; (iii) Renforcer le Tournoi de lutte africaine de la CEDEAO en vue d’élever la lutte africaine sur la scène sportive mondiale et de rendre sa pratique largement internationale.

 

Pour rappel, le TOLAC a commencé au départ avec seulement trois pays. Il a grandi à pas de géant et enregistre régulièrement la participation de nombreux pays de la région ouest Africaine, affirmant ainsi le fait que la lutte est un sport traditionnel intrinsèque communautaire.

Aujourd’hui convoitée par des amateurs de la discipline au-delà de l’Afrique de l’Ouest, cette expansion est le fait d’un travail soutenu de la CEDEAO couplée avec des innovations introduites pour développer ce sport. Le codage et la normalisation des règles et règlements techniques du TOLAC et le partenariat avec les fédérations sportives de la région ont aussi joué un rôle clé dans l’engouement que suscite, de plus en plus, ce sport au sein de la communauté.

Déjà inscrite dans le calendrier des Jeux de la Francophonie depuis l’édition de 2005 tenue à Niamey, la lutte traditionnelle fait l’objet d’une attention particulière au niveau du CDJS afin de promouvoir la pratique de ce sport dans l’espace CEDEAO et de lui conférer, à terme, une reconnaissance universelle par son inscription aux Jeux Olympiques (JO).

Avec la commission de la CEDEAO 

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*