Emmanuel Macron en visite au Cameroun, au Bénin et en Guinée-Bissau la semaine prochaine

Le président français sera accompagné des ministres des Affaires étrangères, des Armées et des Relations extérieures et de la Secrétaire d’État chargée du développement. L’Élysée dit vouloir «garder le fil du renouvellement de la relation de la France avec ses partenaires africains».

Ce sera la première fois que le président Emmanuel Macron se rend dans ces trois pays. Le Cameroun, première puissance économique d’Afrique centrale, est un partenaire stratégique pour la France. Le Bénin est «de plus en plus connecté aux problématiques sahéliennes», pour reprendre la formule de l’Élysée. Et la Guinée-Bissau vient de prendre la présidence tournante de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest.

À Yaoundé, Cotonou et Bissau, Emmanuel Macron s’entretiendra avec ses homologues, mais ne rencontrera pas les représentants de l’opposition.

Premier déplacement en Afrique depuis sa réélection

Ce déplacement en Afrique, le premier depuis la réélection d’Emmanuel Macron en avril, aura notamment pour thèmes la crise alimentaire provoquée par la guerre en Ukraine, les enjeux de production agricole et les questions sécuritaires, selon la présidence. Il s’agit de «marquer la continuité et la constance de l’engagement du président de la République dans la démarche de renouvellement de la relation avec le continent africain», commente l’Élysée.

Le président français avait annoncé la semaine dernière sa volonté de «repenser d’ici à l’automne l’ensemble(des dispositifs militaires de la France)sur le continent africain», alors quela force Barkhane est en train de boucler son départ du Mali. Disant vouloir des «dispositifs moins posés et moins exposés», le président avait jugé qu’il s’agissait d’une «nécessité stratégique».

À chaque étape, les questions de gouvernance et d’État de droit seront abordées lors des échanges directs entre chefs d’État assure l’Élysée, «mais pas d’injonction médiatique». «La ligne du président français,assure-t-on,n’est en aucun cas de s’ériger en donneur de leçons ou de promouvoir un modèle».

 

RFI

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*