Alors que les langues se délient autour de la démission en fin de semaine, de son directeur de cabinet, Mohamed Kouyaté, le Président du conseil national de la transition s’est prononcé sur la question.
Interrogé par un confrère d’un média de la place, Dr. Dansa Kourouma d’un ton plein de sérénité, a estimé que « c’est un processus normal de la vie. Et la roue commence à tourner« .
Il rassure ne pas être ébranlé. Au contraire. Le président de l’organe législatif transitoire est plutôt » en forme aujourd’hui plus qu’hier, parce que dans la vie, seule la conscience est importante » a-t-il indiqué.
Pour lui, l’homme doit être en harmonie avec sa conscience. Tout en précisant que « l’humanisme rime avec l’hypocrisie« .
« Nous devons travailler de telle sorte que nos actes soient reconnus dans l’avenir, parce que pour réformer un pays, vous devez être accroché à la vérité » insistera Dr. Dansa Kourouma.
Et d’ajouter que « la vérité, elle fait mal, la vérité ne fait pas l’unanimité, et la vérité a beaucoup d’ennemis. Donc, une fois encore, le CNT continue son parcours normal avec tous ses 15 membres du cabinet et tous les conseillers nationaux, dans un processus de refondation qui doit réussir vaille que vaille, parce qu’elle doit être la dernière » a-t-il conclu.
Et justement dans le cadre de la gouvernance par l’exemple, le Président du conseil national de la transition imprime une démarche participative au processus de la refondation qui lui tient à cœur.
Rompu à la tâche, Dr. Dansa Kourouma et ses collègues conseillers nationaux travaillent à des heures indues pour relever le défi. Ce samedi, accompagné d’une forte délégation de conseillers nationaux, il était l’hôte des étudiants et encadreurs de l’université Amadou Dieng située à Bentourayah dans la commune urbaine de Coyah région administrative de Kindia. Il était question à l’image des autres universités publiques et privées de Conakry, d’expliquer les missions, les organes de gouvernance, le bilan des 100 jours et les perspectives du CNT.
Un exercice qui permettra aux Guinéens de s’approprier des notions clés liées aux réformes institutionnelles devant être intégrées dans la nouvelle constitution. Car, il est question d’écrire une constitution qui intègre les aspirations légitimes du peuple de Guinée.
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