L’Union africaine s’est dite lundi soir préoccupée par le traitement infligé à ces ressortissants qui souhaitent quitter l’Ukraine. Pour l’Union européenne, il n’y a aucune discrimination avérée. Le service européen pour l’action extérieure dirigé par Josep Borrell a échangé ce mardi à ce sujet avec les autorités des deux pays.
Varsovie rejette ce mardi 1er mars les accusations de racisme. « La Pologne aide tout le monde quelle que soit sa nationalité, son ethnie ou sa race », assurent les autorités polonaises. Pour l’UE, il n’y a pas de discrimination avérée que ce soit en Pologne ou en Ukraine.
Ces ressortissants africains victimes de comportements racistes aux frontières ukrainiennes ne sont-ils que des cas isolés ? C’est ce que sous-entend à RFI Stefano Sannino, le secrétaire général du service européen pour l’action extérieure, qui rappelle que près de 700 000 ont déjà fui le pays.« On a parlé, soit avec le gouvernement ukrainien, soit avec le gouvernement polonais pour être certain qu’il n’y ait pas de discriminations et d’attitudes discriminatoires vis-à-vis des ressortissants africains », explique-t-il.
L’Union européenne a tenu à rassurer sur ce point l’Union africaine qui s’était inquiétée lundi dans un communiqué du traitement de ces ressortissants. « On a demandé à notre ambassadrice auprès de l’UA de contacter les autorités de l’Union Africaine. On a aussi demandé à toutes nos ambassades dans les différents pays de contacter les autorités pour savoir s’il y avait des cas spécifiques, pour essayer d’aider spécifiquement les personnes qui avaient des problèmes à sortir du pays », poursuit Stefano Sanino.
Le Service européen pour l’action extérieure (SEAE) a monté une cellule pour permettre de débloquer certaines situations et a ainsi aider les pays qui le souhaitent à faire évacuer leurs ressortissants.
RFI
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