Morceau choisi: Soigner les corps malades de l’État par la valeur REDRESSEMENT du CNRD! Par Souleymane Doumbouya

Avant d’aborder notre sujet, partageons ensemble, quelques idées lumineuses du grand homme d’Etat Ghanéen, le Capitaine d’aviation Jerry Jhon Rawlings:

« Ce dont nous avons besoin dans ce pays, c’est de faire en sorte que si le diable lui-même venait à gouverner au Ghana, certaines procédures pratiques l’empecheraient de faire ce qu’il veut. Il serait obligé de faire ce que le peuple attend de lui « .

Changer les hommes, c’est très bien, mais ne pas changer les procédures par de vraies réformes serait comme un coup d’épée dans l’eau. Nous souhaitons que cette Transition soit l’ultime pour qu’à jamais, il soit banni du vocabulaire guinéen, le mot: Coup d’État !

Le régime précédent a fait certaines choses de très bonne foi, mais a commis l’erreur monumentale de minimiser le système maffieux dont les ramifications et les tentacules avaient déjà suffisamment phagocyté tout l’appareil d’Etat qu’il herita. Il sera traîné par le bout du nez comme une fauve très vite apprivoisée et contre laquelle toutes les dispositions idoines sataniques avaient été concoctées. La résultante est le CNRD qui est le fruit de l’échec collectif. Helas! Nous sommes encore à un nouveau départ, pourvu que cette fois soit la bonne !

En effet, dementeler et abattre cette pègre (Maffia ) devenue pluri-generationnelle dans notre cas et qui s’empara très vite du PRAC, ne sera pas chose aisée. Il est trés regrettable de constater avec amertume qu’il y ait déjà du ver dans le fruit, parce trop de conflits d’intérêts, lient pieds et mains de certaines personnalités gouvernementales. La Guinée, c’est navrant, toujours dans cette malédiction comme celui du triste sort qu’on attache au mythe de Sisyphe!

En 2011, dans la foulée du CHANGEMENT, lorsqu’on parla de  » l’unicité des caisses de l’Etat », la quasi-totalité des Ministres refusa la délégation de signature de l’administration de crédit budgétaire et cela sur la base d’une faculté (qui leur ai dévolu dans un texte réglementaire), à leur Chef de Cabinet. Pourtant ce dernier dans la définition des differents niveaux de la structure de l’Etat, evite au Ministre d’être à un niveau opérationnel (gestion) pour lui permettre de rester à un niveau politique et demeurer avec le pool de Conseillers (spécialistes ) mis en sa disposition, une sorte de « superstructure administrative ». Cela, afin de s’occuper au mieux du niveau politique. Cette cruciale et nodale fonction qui lui donne la parfaite légitimité d’interragir avec efficacité et efficience, dans le fonctionnement de tout l’areopage de hauts fonctionnaires du cadre organique (Organigramme ).

Ainsi, l’Inspection Générale relevant du corps de contrôle et autres services connexes trouveraient du confort dans l’accomplissement de leurs tâches de moralisation et de conformité des normes prescrites dans la gestion des managers placés verticalement tant sous la responsabilité du Secrétaire Général que sur le plan horizontal, sous la férule du Chef de Cabinet, tous les Services d’appui relevant de sa compétence que sont: la Division des Affaires administratives Financières, Division Ressources Humaines, Personne Responsable des Marchés Publics, Division Genre et Équité, Division Contrôle Économique et Financier, Division Communication et Relations Publiques, Division Santé-Sécurité et Hygiène au Travail, Division Informatique et Modernisation de l’administration, Secrétariat Central …).

Par ailleurs, il est important de souligner que dans l’esprit du texte et dans la pratique, cette faculté de gestionnaire reconnue tacitement au Chef de Cabinet, est une confirmation du souci d’epargner au Ministre, d’être mêlé à la gestion. Une manière très subtile de rendre plus transparente la gestion car un dicton dispose que: « plus une information est partagée, elle brise les glaces et balises de l’opacité ». Si cette pratique a continué avec le régime du Feu Général Conté, avec le régime du PRAC, ce fut le crédo qui facilita le détournement des pans énormes et entiers des différents budgets de fonctionnement des différents ministères ceux-ci élargis à d’autres types de dépenses publiques grugés par une poignée d’individus malhonnêtes.

De ce qui précède, il est à relever que le modus operandi a simplement consisté à minutieusement garder jalousement, dans « la forêt sacrée de la magouille » les secrets de l’information par le truchement et la complicité active, des agents véreux et corrompus de toute la chaîne de dépenses de l’Etat. Ce segment de l’appareil de l’Etat où règnent en maîtres absolus des fonctionnaires rompus à tous les modes de contournements des plus sophistiqués et raffinés des contrôles des dépenses de l’administration financière qui trônent dans les rouages des ex Ministères de l’Economie et des Finances et du Budget. Bref! les informations économiques et financières sont hors de toute portée, nonobstant la promulgation de la loi de l’accès aux sources d’informations publiques! Une véritable omerta érigée en règle de gouvernance.

Réécrire les procédures par l’axe strategique d’actions prioritaires décliné par la valeur REDRESSEMENT du CNRD, ne doit pas être une sinécure, mais plutôt, un sacerdoce sur lequel, doit veiller rigoureusement, le Président Légionnaire le colonel Mamadi DOUMBOUYA. Ce ne sera qu’à ce prix et seulement que naîtra, le nouvel ETAT dont rêve tous les patriotes et qui leur fait tant rêver. Rêve qui se traduit de façon sincère derrière ces mouvements et soutiens inconditionnels spontanés du bas peuple. Attention! Ce peuple n’est plus dupe et pour avoir été assez éconduit, il reste désormais très vigilant! Vous avez encore son soutien inconditionnel! jouez votre participation.

Toutefois, gardez à l’esprit, chers valeureux membres du CNRD, que le CHANGEMENT est aujourd’hui, irréversible en Guinée! le Président déchu le PRAC, ne l’ayant pas suffisamment pris au sérieux, vient d’en faire la douloureuse expérience.

Karl Marx a dit: « Lorsque les idées s’emparent des masses populaires, elles deviennent une force motrice »!

Un autre a dit: « l’on a droit de se révolter au cours de la révolution « !

Sacrifiez-vous! vous qui avez le pied à l’etrier car nous ne sommes pas tous RESPONSABLES. Respectez la mémoire de vos illustres compagnons qui ont consenti le sacrifice suprême pour être gardés dans le panthéon réservés à nos martyrs du 05 septembre 2021, point de départ de cette aventure veritable ultime chance de rectifier le tir de notre histoire commune.

Allons au bon rythme !

Puisse Dieu éclairer et guider nos pas! Amen!

Par Souleymane Doumbouya Consultant Socioéconomique

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*