Le temps semblait s’être arrêté mais ainsi en a voulu le Créateur des cieux!
Au soir du jeudi, 6 août 2020 à Bamako, il vous a été ôté le dernier soupir,
Puisqu’ici-bas, à jamais, il faut un jour fermer les yeux,
Tant vaut louer le seigneur pour rendre l’âme sans trop souffrir.
Votre départ de ce bas monde pour le royaume de Dieu,
Fut l’un des plus paisibles, nous l’ont rapportés vos médecins.
Quoi de plus convenable pour le débonnaire pieux,
Que vous fussiez inlassablement au service des siens!
Le bonheur, vous l’avez voulu pour tous vos semblables,
La joie, vous l’avez distillée à ceux que vous croisiez sur votre chemin,
L’espoir, vous en avez sans cesse insuffler avec vos mains affables,
Tactile et railleur, vous avez donné le sourire aux femmes, aux hommes, aux gamins.
Adieu honorable Diawara, vous avez joué votre partition sur terre,
Votre vie fut utile pour la Guinée que vous avez tant aimée et servie d’un amour fidèle,
Nombreux sommes-nous les récipiendaires de votre bonté qu’on ne saurait taire,
Tous, ne sont pas amnésiques ! Nous vous devons une fière chandelle !
Vos bras sont restés ouverts dans ce monde pétri d’égoïsme,
Sensible à la moindre peine, vous avez fait sienne la souffrance des autres,
Toujours prêt à leur secourir d’un geste empreint d’altruisme,
Cette aimable réputation laissée en héritage aux enfants qui sont les vôtres !
Ansoumane, Alkalil, Bintou … sont fiers d’être de la descendance dont vous êtes le géniteur,
Un père avenant, bienveillant, serviable, prévenant, gentil !
Kalil Oularé, OC, Astou Thiam, Mognouma Cissé … saluent en vous le bon collaborateur,
Le responsable pour qui aucune initiative n’était de trop ou inutile.
Adieu Honorable Diawara ! Cela fait un an que vous nous avez quittés,
Ce poème est pour moi le présent que je vous offre en hommage,
De votre mission sur terre, j’atteste que vous vous en êtes dignement acquittée,
Hommes, femmes, enfants, tous gardent de vous une bonne image !
De votre grandeur d’âme, témoignage en a été fait à vos funérailles,
Vous êtes partis, nous ne sommes pas si loin, juste sur le quai,
À attendre de Dieu notre appel et s’attarder sur toutes ces mailles,
Qui me semble-t-il ne valent guère les rétributions d’un laquais.
Comme les derniers rayons que dardent le soleil couchant, je vous dis au revoir !
Votre belle âme scintillante a rejoint le paradis céleste,
Mais à jamais votre nom restera gravé dans nos
mémoires,
Et devant votre pierre tombale, dans votre Sèkè natale, implorer la clémence d’Allah, restera mon ultime geste!
Adieu Tonton!
Ousmane KANDÉ, Journaliste.
Je dédie ce poème à mon ex-patron feu Elhadj Mamadou Diawara, ancien député, homme politique et homme d’affaires, rappelé à Dieu le 6 août 2020 à Bamako (Mali). Dieu ait son âme !
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