La France a annoncé hier, jeudi 3 juin, au soir la suspension, à titre conservatoire et temporaire, de ses opérations militaires conjointes avec Bamako.
C’est « l’avertissement de la France », lance Le Parisien. C’est même « un sérieux avertissement à Bamako « dans l’attente de garanties » sur un retour des civils au pouvoir, et sur la mise sur les rails d’un processus de transition garantissant pour de bon la tenue d’élections prévues en février 2022 », estime ce journal.
Lequel y voit « un message clair adressé au nouvel homme fort du Mali, le colonel Assimi Goïta ». Pour Le Parisien, « dans le collimateur de Paris, figurent aussi les velléités du colonel Goïta de négocier avec les groupes djihadistes… que combattent les soldats de Barkhane ».
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