Financé par le Japon, le projet Takeda a pu faire bénéficier à plus de 500 mille femmes des soins néonataux dans au moins 16centres médicaux de Conakry, depuis le début de la Covid-19.Des résultats satisfaisants rendus possible grâce à une collaboration du Fonds des nations unies pour la population(UNFPA) et le ministère de la santé qui ont canalisé des efforts dans la sensibilisation.
La pandémie de coronavirus persiste à travers le monde et fait de milliers de victimes. En Guinée le projet Takeda a aidé et améliorer l’accès à des soins de milliers de femmes, permettant ainsi au département de la santé de réaliser un exploit majeur.
Exploit rendu possible, grâce notamment au plan de communication et de sensibilisation mis en place par le Service National de Promotion de la Santé (SNPS). Ce service logé au département de la santé à associé des sites Internet d’informations et un réseau de blogueurs dans ses activités de promotion de services de santé de la mère et de l’enfant en période de pandémie.
L’objectif était de s’entendre sur la diffusion d’informations crédibles ‘’tuant’’ ainsi les rumeurs et fausses informations qui constituent un frein dans la lutte contre la Covid-19. La vraie question aujourd’hui est de savoir, quelle politique la SNPS va mettre en place afin que cette plateforme digitale d’information soit pérennisée.
Amené à parler, à donner des explications sur le sujet, le Directeur Général du SNPS, Dr Karamo Taliby Kaba a souligné que ce cadre de collaboration dont il s’agit garde une bonne place dans la nouvelle politique de son service.
‘’La vision ultime de cette nouvelle politique, est la création d’un cadre unique de promotion vu la multiplicité des acteurs de promotion. C’est pour cette raison que nous avons mis l’accent sur la pérennisation de ce cadre de collaboration. C’est de ne pas surtout nous arrêter à une simple concertation mais élaborer une véritable plateforme avec les hommes de médias pour la promotion de la santé. Ça sera la contribution des hommes de médias auprès du ministère de la santé’’, précise-t-il.
Dans l’élaboration de cette concertation entre le ministère et les acteurs de promotion poursuit Dr Kaba, ‘’nous avons avancé sur le dossier. Il s’est avéré que la collaboration hommes de médias et agents est le garant de toute réussite du système de santé dans les pays africains’’.
Le premier responsable du service nationale de promotion de la santé (SNPS) a tenu à préciser qu’il ‘’n y a pas de limitation de nombres d’acteurs de médias, tous les supports de diffusion vont être concernés’’.
Pour sa part, Dr Apollinaire Delamou chargé des programmes santé de la reproduction à l’UNFPE-Guinée, qui dit apprécier ce cadre de concertation mis en place, estime qu’il est plus que nécessaire de continuer à appuyer les efforts sur cette forme de collaboration et sensibilisation.
‘’Ce cadre de concertation avec les médias, c’est à vous de le pérenniser, l’UNFPA n’a fait que financer. Il revient au ministère de la santé de faire un suivi afin que ce cadre de dialogue puisse être pérennisé et que chaque fois qu’il y a des rumeurs autour d’une situation sanitaire, que ces journalistes et cadres du ministère de la santé puissent voir comment ressortir le message idéal pour sensibiliser la communauté’’. suggère-t-il.
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