A quelques jours de la diffusion des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 par la cour constitutionnelle, la tension reste encore vive en Guinée.
En tournée dans certaines garnisons des forces de défense et de sécurité à Conakry, ce vendredi 30 octobre 2020, le Président de la République a donné sa lecture de la situation.
Le chef de l’État a expliqué le contexte actuel du pays marqué par les troubles liés aux résultats provisoires de l’élection présidentielle. Ces résultats sont contestés par l’opposition et suscitent des « doutes » auprès de certaines entités internationales. Il s’agit notamment de la France, l’union européenne et les États-Unis qui s’interrogent sur la transparence du scrutin présidentiel dans son volet ( remontée des résultats des CACV).
Sans les citer directement, Pr. Alpha CONDÉ a puisé dans l’histoire pour expliquer cette situation.
Pour lui, le « non historique du 28 septembre 1958 » hante encore les esprits des anciens colons: « … la Guinée est victime de sa volonté de la défense de sa souveraineté. Et cela n’a pas commencé par moi… » a-t-il réagi.
Avant d’indiquer que le progrès de la Guinée sous son magistère suscite de la jalousie de certains pays.
Il a rappelé sa ferme conviction à œuvrer pour la sauvegarde de la souveraineté nationale.
Il faut préciser que, contrairement au passé, les dernières élections législatives, référendaire et présidentielle, ont été financées par l’Etat guineen.
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