La capitale autrichienne, Vienne a abrité par vidéo conférence, les 19 et 20 aout 2020, la 5ème conférence des parlements du monde. Les présidents des assemblées nationales et parlements des 179 pays membres de l’union internationale parlementaire, UIP, ont pris part aux travaux. C’est l’actuelle présidente de l’UIP Gabriela Cuevas Barron, qui a dirigé les débats.
Le Président de l’assemblée nationale de la République de Guinée, honorable Amadou Damaro CAMARA était parmi les 30 chefs de parlements sur les 179, autorisés à prendre la parole pour se prononcer sur l’une des nombreuses thématiques débattues.
A cette occasion, il est intervenu sur le thème intitulé : « comment mettre en place une économie inclusive et durable ? ». Il a plaidé pour la consolidation des grands ensembles économiques : « … Nous voyons la chose sur deux aspects. Premièrement sur le plan international, c’est la création des grands ensembles. Je crois que cette pandémie nous a donné la leçon que toutes les économies sont interdépendantes. Et que des théories protectionnistes du genre ‘’ mon pays d’abord’’, ne marchent pas. Nous devons avoir une solidarité entre les économies. Nous avons l’exemple dans la sous-région qui est l’Afrique de l’ouest qui a créé l’ECOWAS en Anglais et la CEDEAO en français, qui, aujourd’hui en 45 ans a permis non seulement la libre circulation des personnes et de leurs biens. Cela a permis aux travailleurs de l’espace de bénéficier de la bauxite qui se trouve en Guinée, de l’or qui se trouve au Ghana, du diamant qui se trouve en Sierra Léone et du pétrole qui se trouve au Nigéria dans une interdépendance » a expliqué le Président du parlement guinéen.
Honorable Amadou Damaro CAMARA a aussi rappelé le rôle prépondérant que joue l’assemblée nationale dans le cadre du vote des lois qui facilitent la redistribution du revenu national pour lutter contre les inégalités sociales : « au niveau national, particulièrement en Guinée, l’assemblée nationale est fière d’avoir voté deux lois qui sont les symboles de redistribution directe de la richesse nationale aux pauvres qui sont identifiés dans un recensement national ou en tout cas des construction dans les communes les plus reculées ou des villages reculés. Des décisions sont prises par les élus locaux qui disent ‘’ voici nos besoins réels’’ tels une école, un centre de santé, un centre d’accueil…Je crois que dans l’ensemble que ça soit sur le plan national qu’international, les parlements doivent jouer leur second rôle, qui est le contrôle des actions de nos gouvernements » conclura le Président Damaro CAMARA.
A préciser que le Président de l’assemblée nationale était entouré lors de ces deux jours de travaux en vidéo conférence, des présidents des trois groupes parlementaires de la 9ème législature.
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